The town 90 km southwest of Ouarzazate is primarily for its Glaoui and Ouzgita rugs, which are only produced here. The original carpets are using saffron and other natural materials and dyed according to traditional patterns woven knit and embroidered. Particularly interesting.
samedi 9 décembre 2006
tissage des tapis de taznakht
Les tapis de Taznakht constituent, ainsi, des modèles de tableaux peints des mains habiles de femmes de cette région. Des tableaux qui racontaient leurs histoires et exprimaient leurs préoccupations. «Le tissage des tapis est un apprentissage qui se transmettait de génération en génération. La mère et toutes les autres femmes membres de la famille détenaient ce savoir et devaient l’apprendre à leurs filles. La conservation des tapis s’est longuement faite en s’appuyant sur le legs de ce savoir. L’habileté dans le tissage est même l’un des critères qui mettaient en valeur les talents d’une nouvelle épouse au niveau de la région», souligne une des , tisserande.
Peuplé d’un ensemble de motifs créés grâce aux talents de ces femmes, le tapis de Taznakht regorge de signes et de formes géométriques. On trouve, ainsi, des carrés, triangles, cercles et des symboles de Tifinagh qui expriment l’identité amazighe. Tel une toile, le tapis de cet région se laisse habiter tantôt par des figures animales, tantôt par des signes. Parmi ces symboles, on trouve des dessins d’oiseaux, de chameaux et des lampes. Ces différents motifs tirent leurs existences du quotidien de ces femmes. A travers leurs œuvres, elles expriment aussi leurs émotions et s’offrent des moments d’évasion. Quant au choix des couleurs, il revêt une grande importance.
En effet, on remarque, au niveau de la région, l’existence de couleurs chaudes tel l’orange, le jaune et le rouge. Parallèlement, les femmes tisserandes s’organisent bien pour laisser libre cours à leur imagination. «Si la matinée était consacrée aux travaux ménagers et aux différentes tâches que la femme devait assurer dans le monde rural. L’après-midi et les temps libres constituaient les moments opportuns pour s’adonner au tissage. Il y avait des femmes qui s’organisaient pour travailler en groupe tout en discutant. D’autres femmes préféraient travailler chez elles et toutes seules ou accompagnées de leurs filles»,. «Le moment du tissage était aussi un moment d’évasion pour les femmes. Elles échappaient ainsi à leurs quotidiens en se rencontrant pour tisser, discuter et s’épanouir», enchaîne-t-elle.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire